Rando Flayosc à l'Hermitage de St Féréol
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Dimanche 09-03-08
19 participants rando animée par Jean-Claude
Rando de FLAYOSC à LORGUES
Flayosc : 3 924 Flayoscais et Flayoscaises
Flayosc est perché sur son promontoire où les maisons s'agglutinent autour du campanile et d'où l'on peut voir le massif des Maures et L'Estérel sous un ciel souvent bleu.
Le vin, le miel et l'olive sont les richesses agricoles de Flayosc.
C'est en entrant dans le village après la place Pied Barri que débutent les remparts entre ses maisons des 16 et 17 ème siècle. Autrefois, on parvenait à l'église romane "Saint Laurent" du 11 ème siècle par de petites ruelles et une série de porches. Aujourd'hui on s'y rend par la rue des Fainéants ou rue des Artisants.
Selon la légende locale les "Fainéants" auraient été les vers à soie dont l'unique occupation consistait à grignoter les feuilles des mûriers. C'était à l'époque la première source de revenus des villageois.
Au 13 ème siècle, le village fut touché par l'épidemie de la peste qui sévissait dans le Var. Les villageois exploitèrent l'olive et le blé grâce à la construction du canal et l'aménagement des sources ordonné par la reine Jeanne 1ère D'Anjou.
Autre source de richesse qui va devenir l'emblème du savoir faire flayoscais : le cuir. Place de la République, le Relais de poste, sur la grand place, transformée depuis en restaurant, fonctionnait à plein avec une quarantaine de chevaux. Deux portes d'écurie en témoignent encore.
Du haut de son château, construit au 11 ème siècle la famille Villeneuve veillait sur ses gens depuis 1201. Celui-ci fut détruit en 1752 par les villageois, lors de la révolution. Il ne reste de cette époque féodale qu'une partie des remparts et deux portes fortifiées. Le village subit successivement la peste de 1723, les invasions et la révolution. A cette époque l'artisanat du cuir bénéficia d'un coup de pouce inattendu. Napoléon 1er vint à passer dans le coin en 1789 avec ses "va-nu-pieds". Le village retroussa ses manches, s'industrialisa et chaussa tout le monde. De nos jours seule une usine à chaussures subsiste sur 5 dans les années 60.
La traversée à gué du Florieye sous la bienveillance de Christian...
LORGUES : 7 319 Lorguais et Lorguaises
Niché au centre d'une nature provençale mêlée de pins et de chênes, ce village est typique du cœur varois. Les petites ruelles s'étalent sur des placettes ombragées, bien agréables l'été. Dans un décor de vallons et de collines parsemé de champs de vignes et d'oliviers, Lorgues fait découvrir la douceur de la Provence et toutes ses senteurs.
Sur la hauteur qui domine la ville de Lorgues, il y avait autrefois un temple dédié à la chèvre d'or. Cette hauteur en porte encore le nom. C'est là que se trouve le joli ermitage de St-Ferréol, qui pourrait au besoin servir de citadelle à la ville.
Depuis l'Antiquité, la colline St-Ferréol constitue l'acropole sacrée des lorguais. Chaque époque apprécie les qualités de ce site perché, devenu à travers les siècles un haut lieu chargé d'histoire.
Les plus anciennes croyances populaires du terroir lorguais s'attachent au sommet de la colline.
Un repas pris sur le site de l'ermitage de St-Ferréol
OPPIDUM-LIGURE
Situé au sommet de la colline de St Ferréol à proximité du mur de l'ermitage. L'oppidum était entouré d'un double mur de pierres qui formait un quadrilatére protégeant une suface d'environ un demi hectare. Ce camp ligure de l'Age de Fer constitue un des plus anciens témoignages de la présence humaine à Lorgues, au 4éme siècle avant J-C |
A la fin du 19 ème siècle une description de l'oppidium fut faite par l'abbé Arnaud d'Agnel et G. Cordouan, receveur de l'enregistrement. En 1927 le Commandant Laflotte en dressa un plan sommaire et approximatif . D'après ces travaux l'oppidum devait se trouver dans la partie sud de l'enclos des Capucins. Il aurait été constitué par trois enceintes, la plus basse était destinée au bétail et au matériel ; la deuxième ou intermédiare contenait les habitations, les cabanes ; et à l'intérieur de la troisième se trouvait le trésor, les dieux et les biens les plus précieux de la peuplade. Antoine Barbier aurait également situé des vestiges de des deux premières enceintes et même une amorce de galerie souterraine marquée par une dalle verticale auraient été identifiées ; dans cette galerie, des poteries, vaisselles et plats auraient été trouvés. La base d'une partie de la troisième enceinte orientée sud-est et sud-ouest est encore nettement visible de nos jours...
En 1910, Antoine Barbier découvrit près de l'oppidum, des outils en pierre polie, des débris de poterie noire, rouge et grise, un fragment de meule en porphyre et même un amas de grains carbonisés. En 1914 de nouvelles découvertes permirent à Antoine Barbier et Gattefosse de préciser la nature des grains utilisés. Il s'agissait essentiellement de deux sortes de blés et de deux légumineux...
Ainsi est-il acquis que les Ligures se sont installés sur la colline de Saint-Ferréol qu'ils utilisaient seulement comme refuge : les traces de stockage de grain et d'ustensiles ménagers, dont les meules, permettent de supposer qu'ils s'y rendaient assez souvent, la contrée étant sans doute peu sûre.
Mais qui dit oppidum-refuge dit également localité à proximité. Le site de Lorgues étant propice à l'habitat, on peut parfaitement admettre qu'une bourgade ligure était installée sur le versant sud des collines dominant la plaine, à l'abri des crues et loin des marécages de l'Argens ; dotée de sources ou de puits faciles à creuser dans l'argile et alimentés par des nappes d'eau importantes, ayant à ses pieds une zone favorable aux cultures, adossée à un massif boisé, elle devait être un centre agricole, voire commercial assez important, relié aux villages voisins par des chemins de terre carrossables et entretenus. Il est probable que ce bourg, comme tous les villages ligures, était formé de cabanes légères plus ou moins dispersées et en tout cas disposées sans plan et sans aucune défense.
Photo du groupe devant la chapelle
Retour sur Flayosc avec un peu de pluie...
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